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"C'est devenu ma seconde maison": le Club France, lieu emblématique des JO 2024

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Notre série d’été continue. Un an après, RMC a décidé de revivre avec vous les JO de Paris 2024. Ce mardi 19 août, focus sur le Club France, un lieu de partage et de joie qui aura marqué les deux semaines olympiques.

C'est l'un des lieux emblématiques des JO de Paris 2024. Le Club France a vu passer plus de 600.000 visiteurs, sous la grande halle de La Villette, dans le nord-est de la capitale.

Tous les sports et toutes les épreuves de la France y étaient retransmis sur les écrans géants de la plus grande fan zone du pays. Emmanuel, Martin et Hugo se souviennent avec émotion des moments partagés là-bas.

"Je ne travaillais pas et j'ai passé une bonne partie de ces deux semaines au Club France, quasiment tous les jours", explique Emmanuel. Martin, qui travaille, y passait, lui, "ses soirées".

Une ambiance "de fou"

Tous les trois se rappellent d'une atmosphère particulière. "La première fois que j'y suis allé, j'ai vu l'ambiance de fou, et finalement c'est devenu ma seconde maison", se souvient Hugo.

Les trois compères ont des dizaines d'anecdotes, entre les ateliers sportifs, les concerts, et les épreuves. "Tout était parfait. L'ambiance était extraordinaire. Il y avait un truc qui manquait, c'était la clim", note Emmanuel. Son meilleur souvenir du Club France? "La finale du 200 mètres papillon de Léon Marchand. Il perdait tout le long jusqu'aux 30 derniers mètres, il a fait une remontada de folie."

"C'était vraiment l'un des moments les plus intenses d'un point de vue sportif de toute ma vie, sachant que la natation je m'en fiche complètement", renchérit Hugo.

Volontaire au Club France, David ne pensait pas qu'il y aurait un tel engouement: "Personne ne s'attendait à ce qu'il y ait vraiment autant de monde. Tout s'est enchaîné, on passait d'une épreuve à une autre et ça ne s'arrêtait pas."

Le rugby à VII a lancé la machine

Tout a commencé lorsque l'équipe de France de rugby à VII a gagné la médaille d'or. "On s'est retrouvé à 23 heures avec des milliers de personnes. Ça a été la cohue", se souvient David. Les réseaux sociaux et le bouche à oreille ont ensuite parfaitement fonctionné.

Dès le deuxième jour, de longues files d’attente étaient visibles sur l’esplanade. Plus de 600.000 personnes y passent, pendant les deux semaines, "de 10 heures à 2 heures du matin", précise Arnaud Courtier, le directeur du Club France. Aujourd’hui sans les athlètes et les cris de la foule, la grande halle sonne creux.

"Je trouve ça calme et ça me rend un peu triste", confie Arnaud Courtier.

Ce dernier espère que ces Jeux auront donné des envies de sport aux supporters. "J'aimerais qu'ils gardent les merveilleux souvenirs qu'ils ont eu. Des souvenirs de fête, d'émotion partagée. Quand on aime un sport, on peut le regarder seul devant sa télé. Si on invite des copains, c'est mieux, il y a de l'ambiance. Quand on venait au Club France, il y avait tout le monde", se remémore-t-il avec plaisir. Ce succès a "installé une marque", dit-il, permettant de rêver plus grand pour les prochaines fan zones françaises.

Marion Gauthier (avec TRC)