"Ça explose": dans les clubs, l'engouement pour le MMA se confirme

Le MMA, un sport qui se démocratise de plus en plus en France. Avec désormais 60.000 licenciés, le nombre d'inscriptions a bondi de 300% cette année.

Le MMA, c'est ce sport de combat spectaculaire, où deux adversaires s'affrontent dans une cage. Une discipline mêlant boxe anglaise, boxe thaï, lutte, ju-jitsu brésilien ou encore judo. Si ce sport n'est légal en France que depuis quatre ans, l'engouement autour de cette discipline ne cesse de grandir.

Le nombre de licenciés a bondi de 300% en un an. Aujourd'hui, 60.000 personnes pratiquent le MMA à travers le pays. Mais ce sport fait aussi l’objet de nombreuses critiques pour sa violence et souffre encore parfois d’une mauvaise image. D'un sport de niche, il est passé à l'un des sports qui séduit le plus de monde des plus jeunes à monsieur Toulemonde.

Depuis quelques mois, le train-train quotidien d'Eric a une tout autre saveur. À peine sorti du bureau, il troque sa chemise contre “des protège-tibias, des gants de MMA, une bonne coquille", et "ça ira comme ça”.

Rigueur et sécurité

Direction le tatami pour l'échauffement. Pour l'instant, pas de corps-à-corps dans la cage, car, comme lui, beaucoup ici sont novices. “Ils travaillent, ils écoutent et ils appliquent”, indique un coach. La rigueur et surtout, le maître-mot de Yassine, entraîneur de MMA: la sécurité. Primordial, pour ne pas ressortir avec trop d'égratignures.

“Il faut savoir ce qu’on fait, connaître les règles. On pense que c’est violent, mais c’est des échecs, les sports de combat. Les gens sont intelligents,” indique-t-il.

Les combats à guichets fermés, les shows spectaculaires... Voilà ce qui les pousse à s'inscrire dans la salle de Mehdi.

“Ça explose, il n’y a plus de places sur le tapis. Il y a toutes les catégories socio-professionnelles, tous les âges… On se dit ça y est, on y est”, se réjouit-il.

Face à l'engouement, plus le choix, il va bien falloir ouvrir de nouveaux créneaux de MMA pour accueillir tous les combattants dans le club.

Inès Zeghloul avec Guillaume Descours