Blocage à Sciences Po Paris: la police intervient pour évacuer les manifestants pro-palestiniens

Les locaux de Sciences Po Paris sont sur le point d'être évacués après l'intervention de la police sur place pour déloger les militants pro-palestiniens. Ces derniers avaient décidé, jeudi, au terme d'une assemblée générale, de bloquer l'établissement après un débat non-fructueux avec la direction de l'école.
Selon un étudiant de Sciences Po qui s'est exprimé auprès de la presse, "une cinquantaine d'étudiants étaient encore présents dans les locaux de la rue Saint-Guillaume" au moment où les forces de l'ordre sont entrés dans le bâtiment, une semaine après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris.
Le gouvernement français a réagi, affirmant que "la fermeté est et restera totale". "S'agissant de la situation dans les établissements, certaines ont pu être réglées par le dialogue. Pour d'autres, des réquisitions par les présidents d'université ont été faites et les forces de l'ordre sont intervenues immédiatement", a indiqué Matignon, ajoutant, pour Sciences Po Paris, que Gabriel Attal avait "demandé l'intervention dès la réquisition de l'administrateur provisoire".
"Cette fermeté paie : 23 sites perturbés ont été évacués", a-t-on indiqué de même source.
Plusieurs campus bloqués
Les étudiants pro-palestiniens étaient décidés à rester "autant de temps qu'il faudra pour faire plier Sciences Po et le gouvernement" confiait l'un d'entre eux au micro de RMC, jeudi.
D'autres établissements ont subi des blocages. À Sciences Po Poitiers, Saint-Étienne et du Havre, il n'y avait pas de cours ce vendredi. Jeudi le campus Jourdan de l'École normale supérieure (ENS) avait également été bloqué par des étudiants. À Lille, l'Institut d'études politiques avait été fermé et les accès à l'École supérieure de journalisme (ESJ) bloqués.