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Éducation

Début des épreuves du baccalauréat: pourquoi la mention est le nouvel objectif des lycéens

Des élèves se préparent à l'épreuve de philosophie dans le cadre des épreuves du baccalauréat au lycée Condorcet de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 18 juin 2024.

Des élèves se préparent à l'épreuve de philosophie dans le cadre des épreuves du baccalauréat au lycée Condorcet de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 18 juin 2024. - Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Début 8h ce lundi matin des épreuves du baccalauréat avec la traditionnelle et très attendue épreuve de philosophie. Le bac, une étape dans la scolarité, de moins en moins stressant et de plus en plus accessible. L'an dernier, plus de 91% des candidats ont réussi l'examen. Alors désormais la quête, c'est surtout l'obtention d'une mention.

Top départ du baccalauréat ce lundi matin pour les lycéens français en terminale, en filière générale et technologique. C’est, comme toujours, l’épreuve de philosophie qui démarre à 8h jusqu'à midi qui lance le début des épreuves. Les plus de 724.000 candidats devront choisir entre deux sujets de dissertation ou une explication de texte philosophique.

Les épreuves de spécialités, elles, se dérouleront de mardi à jeudi. L’an dernier, 91,2% d’élèves ont réussi l’examen. Le décrocher semble donc assez simple, mais avoir la mention, en revanche, c’est plus compliqué. En effet, un tiers des élèves n'y parvient pas.

Son bac, Lina espère simplement le décrocher car son vœu a déjà été validé sur Parcoursup.

“J’ai été acceptée là où je voulais être donc franchement je serai hyper contente si j’ai mon bac”, confie-t-elle.

Mais la plupart des élèves ne visent pas seulement le diplôme à cause des études supérieures notamment. “Je vise la mention car je veux faire des études assez hautes, donc si je veux me réorienter, je pense qu’un bon bac, ce serait bénéfique pour moi”, confie Nelia. “Moi, je veux faire une élève de design et on m’a demandé d’obtenir une moyenne de 16”, explique de son côté Yna.

La mention très bien, toujours une rareté

D’autres souhaitent obtenir cette mention pour leur fierté personnelle. C’est le cas d’Aaron. “Le bac, je le vois comme une étape qui définit toute ma scolarité. Si j’ai une bonne mention, ça veut dire que plus tard, je pourrais me dire que j’aurais bien travaillé”, souffle-t-il.

Et c'est le cas aussi des Terminales de Thierry Gasnier, professeur d’histoire-géo à Paris.

“Il y en a qui veulent la mention pour faire plaisir aux parents, d’autres pour se faire plaisir à eux-mêmes parce que c’est vrai qu’avoir la récompense de son travail, c’est quand même une bonne chose. Un bon bac pour eux, c’est avec une mention et la meilleure possible”, appuie-t-il.

L’an dernier, moins de 10% des bacheliers ont décroché la mention très bien qui reste donc difficile à atteindre.

Louise Sallé et Solène Leroux avec Guillaume Descours