"La fête des gens qu’on aime, c’est une vaste supercherie" selon l’avocate Sarah Saldmann
"La fête des gens qu’on aime" plutôt que "la fête des mères". Certaines écoles, sans consigne de la part du ministère de l’Education nationale, s’adaptent aux familles homoparentales ou monoparentales en changeant d’approche pour la préparation des traditionnels petits cadeaux pour la fête des mères, qui aura lieu ce dimanche en France.
"Ce n’est pas au nom des minorités qu’on doit imposer ça à toute la classe"
"C’est une vaste supercherie, ‘la fête des gens qu’on aime’, a estimé l’avocate Sarah Saldmann dans "Les Grandes Gueules" ce vendredi sur RMC et RMC Story. Ça ne veut rien dire. On peut ne pas avoir de mère, ce n’est pas comme si on l’apprenait le jour de la fête des mères. Ce n’est pas comme une pochette surprise. Ces enfants-là n’ont pas de mère toute l’année. Ils peuvent très bien s’en tirer, ils auront plein de circonstances où ils devront expliquer ça. Ce n’est pas au nom des minorités qu’on doit imposer ça à toute la classe. La fête des mères, ça fait plaisir à beaucoup de mères."
"Une connerie de plus et un débat inutile"
Pour l’entrepreneur Mehdi Ghezzar, "c’est une connerie de plus et un débat inutile, sans fondement". "Les télés et les réseaux sociaux cherchent des sujets pour faire du buzz, estime-t-il. Ça n’a ni queue ni tête. Il y a un problème pour quelques enfants et c’est à l’instituteur d’expliquer certaines choses. C’est un mouvement qui doit représenter 0,001% des Français, qui ont des problèmes beaucoup, beaucoup plus graves. Il y a d’abord des gens qui n’ont même pas de quoi offrir un cadeau à leurs parents pour leurs anniversaires."
"Ça doit être assez difficile pour ces enfants"
Thomas Porcher, lui, comprend la difficulté que peuvent ressentir certains enfants avant la fête des mères ou la fête des pères. "Ça doit être assez difficile pour ces enfants-là. Il y en a qui grandissent sans père, sans mère. Je pense que ça peut les blesser, explique le prof d’économie. Remplacer ça par ‘la fête des gens qu’on aime’, ça se tient."