Pendant le confinement, l'association AFEV est venue en aide de jeunes pour éviter le décrochage scolaire

À Nice, l'association s’occupe de 182 jeunes grâce au soutien d’étudiants bénévoles qui ont multiplié les contacts par téléphone ou par ordinateur pendant la période très délicate du confinement.
Rami a eu quelques difficultés en cours, mais ça va beaucoup mieux depuis l’arrivée de Saïda. Elle a aussi été très présente pendant le confinement. “C’était dur d’apprendre sans le professeur. Je n’arrivais pas à apprendre tout seul”, explique-t-il.
L’accompagnement s’est fait par ordinateur, par téléphone. Pas question pour Saïda de laisser Rami seul face à ses difficultés.
“Il en va de ma responsabilité personnelle de l’accompagner jusqu’au bout et de veiller à sa réussite en plus de sa maman. C’est un engagement personnel, social, professionnel”, indique-t-elle.
Un accompagnement dans la durée
Un soutien de poids pour Hajer, la maman de Rami.“Saïda est tout le temps avec lui, au téléphone, ici. On dirait qu’il est son petit frère”, affirme-t-elle.
Adeline martin, responsable de l’association l’AFEV constate une mobilisation plus importante des bénévoles, l’enjeu, c’est d’éviter le décrochage scolaire.
“Ce sont quand même des jeunes qui sont en difficulté. L’important, c’est qu’il ait des encouragement, que le jeune se sente valorisé”, affirme-t-elle.
Saïda l’a promis à Rami, elle l’aidera jusqu’à la fin de son année de troisième, et même jusqu’au bac.