Rétention des copies du bac: "C'est de la délinquance syndicale!", dénonce Eric Brunet

Les éditorialistes Eric Brunet et Laurent Neumann ont débattu ce jeudi matin de la grève des correcteurs du bac qui pourraient avoir des conséquences sur la délivrances des notes des élèves.

La réforme du bac ne fait pas l'unanimité auprès des enseignants. Certains d'entre eux ont donc décidé de "retenir en otage" 100.000 copies des examens qui ont eu lieu il y a près de deux semaines et demi alors que les résultats du bac 2019 sont censés sortir vendredi.

Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a été très ferme : "Si nous n'avons pas une note, nous prendrons la note du contrôle continu dans la matière, et comme ça, chaque élève aura une note", en gardant la meilleure note quand la note de l'examen sera connue.

"Des pratiques qui ne devraient plus avoir lieu en France"

A-t-il raison d'agir ainsi ? De leur côté, les profs ont-ils raison de "retenir en otage" des copies du bac ?

Eric Brunet est scandalisé par cette pratique: "Ce qui est triste c'est qu'il puisse encore y avoir en 2019 des organisations syndicales qui prennent en otage quelque chose qui est sacré: le travail d'un an d'un élève. La copie appartient d'ailleurs à l'Etat. C'est une pratique syndicale violente, c'est de la délinquance syndicale. Des pratiques qui ne devraient plus avoir lieu en France."

Bourdin direct