Journées trop denses, activités sportives... et la cantine à revoir: le bilan des premiers "testeurs" du Service national universel
Ils ont essuyé les plâtres. Et maintenant? Après le séjour de cohésion du 16 au 28 juin dernier, la moitié des 2.000 jeunes volontaires qui ont suivi le service national universel s'apprêtent à réaliser pendant les vacances de la Toussaint une "mission d'intérêt général" auprès d'une association, de l'armée, de la police, des pompiers ou d'une collectivité.
A l'occasion de cette "deuxième phase" du SNU, l'Institut National de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) - missionné pour évaluer cette première édition test - a dévoilé un premier bilan du séjour de cohésion suite à une enquête auprès des jeunes volontaires. Et en regardant les premiers résultats, le service national universel a plu aux jeunes... mais surtout pour son ambiance camps de vacances.
En effet, plus de 3 jeunes sur 4 ont enfilé l'uniforme pour rencontrer de nouvelles personnes. Ils avouent avoir été motivés par les copains, plutôt que par l'attachement à la Nation ou le contenu des journées.
A propos du programme, "peut mieux faire", disent les 1.978 testeurs du service national universel. Les activités sportives, les discussions sur la sécurité et la défense ont le plus intéressées, mais les deux semaines manquent de cohérence, selon les volontaires.
Des journées trop denses, trop de flottement entre les activités: il faut améliorer l'emploi du temps, concluent 69% des jeunes. Et la cantine aussi: la moitié d'entre eux n'a pas aimé la nourriture. Quant aux uniformes, ils plaisent, mais ils n'étaient pas lavé assez souvent disent les adolescents.
Pas de quoi gâcher pour autant le séjour: 94% des volontaires sont "satisfaits", séduits principalement par le sport et la discipline militaire.