La justice refuse que leur bébé s'appelle "Jihad"
Un juge aux Affaires familiales de Toulouse a décidé vendredi qu'un garçon, né en août, que ses parents désiraient prénommer "Jihad" s'appellera "Jahid" à l'état civil.
Alors que ses parents souhaitent continuer à l'appeler Jihad "à l'oral", le magistrat a choisi "dans l'intérêt de l'enfant" d'intervertir les deux voyelles du prénom pour les registres d'état civil.
"Lutte, effort, abnégation" plutôt que "guerre sainte"
Bien que Jihad signifie "lutte" ou "effort", la mairie de Toulouse, dans un contexte marqué par des attentats et le jihadisme, avait fait un signalement auprès du procureur de la République.
En France, depuis 1993, les officiers d'état civil ne peuvent plus décider d'interdire un prénom. Les transmissions au parquet pour un changement de prénom sont très rares.