"La loi n’est clairement pas du côté des propriétaires": le combat éprouvant d'Angélique, victime de squatteurs

La fin d'un cauchemar pour Angélique. Cette auditrice de RMC nous a contactés mercredi 27 août pour nous expliquer que sa maison dans la région de Nantes était squattée depuis lundi. Une maison dont elle a hérité, et dans laquelle elle faisait des travaux en vue de s'y installer. Elle a mobilisé la gendarmerie qui n’a pu que constater l’infraction sans pouvoir les déloger.
“Dans la nuit de dimanche à lundi, des squatteurs se sont introduits dans ma maison. Rapidement, la gendarmerie s’en est aperçue et donc ils ont essayé de me contacter. Là-dessus, j’ai eu beaucoup de chance, ils m’ont bien accompagné, mais dans la limite de leur pouvoir”, raconte-t-elle ce jeudi 28 août dans Le Morning RMC.
Car en effet, la loi est très claire: “Quand vous avez des gens chez vous, vous n’avez plus le droit de rentrer dans votre domicile sans leur autorisation”, explique Angélique. Mais coup de théâtre, après une plainte et une demande d’expulsion ainsi qu’une grosse pression depuis lundi, les squatteurs ont finalement quitté les lieux.
"Je me suis battue pendant quatre jours"
Quatre jours d’un intense combat, Angélique devrait être soulagée. Pourtant, en faisant l’inventaire de ces affaires entreposées dans des cartons, elle ne peut s’empêcher d’imaginer que des squatteurs reviennent.
“Mes soucis ne sont pas terminés. Là, ils sont partis, mais ma porte ne ferme plus et donc aujourd’hui n’importe qui peut revenir et entrer dans la maison. Ils avaient ouvert les cartons, il y en avait de partout. Ça va être très compliqué de mettre une conclusion à tout ça”, souligne-t-elle.

Car il faut encore qu’un huissier vienne constater les dégâts, il faudra ensuite changer les serrures… Des frais à sa charge qui s’ajoutent aux démarches entreprises depuis quatre jours: avocat, plainte, dossier déposé en préfecture… Pour Angélique, rien n’est fait pour aider les propriétaires victimes de squatteurs.
“Aujourd’hui, la loi en France n’est clairement pas du côté des propriétaires. Les propriétaires sont des gens qui travaillent, paient leurs impôts, sont honnêtes et ils se font spolier leurs biens, il n’y a pas d’autres termes. Je me suis battue pendant quatre jours, mais vraiment battue, donc je ne baisserai pas les bras”, assure-t-elle.
Elle en appelle au ministre de l'Intérieur et lui demande d’accélérer les procédures avec les préfectures pour que d’autres propriétaires “ne vivent pas le même calvaire”.