La série "Plus belle la vie" accusée de faire la promotion de la GPA

"Plus belle la vie" fait polémique. Le feuilleton diffusé depuis près de 15 ans sur France 3 est accusé de prendre parti en faveur de la gestation pour autrui (GPA), une pratique interdite en France, alors qu’un personnage a recours à depuis le 23 juillet, à une mère porteuse et un donneur de sperme anonyme, le tout avec le soutien de son médecin.
Rien d’étonnant pour Joshua qui connaît le générique de la série par cœur et qu’il suit depuis ses débuts en 2005 : "L’exemple le plus criant pour moi c’est le mariage homosexuel qui a été adopté en février 2013 et le premier union d’un couple du même sexe est célébré en novembre 2013 dans la série".
Alors que la série aborde depuis quelques semaines la GPA, ça ne le surprend pas: "C’est un sujet qui est sur la table politiquement depuis plusieurs années déjà", estime-t-il.
"On aurait aimé avoir un quelque chose de beaucoup plus équilibré"
Mais la série est accusée de prendre parti en faveur de la GPA. Des associations ont saisi le CSA comme la Coalition internationale pour l'abolition de la maternité de substitution.
Marie-Josèphe Devillers la coprésidente, regrette un traitement trop léger : "On aurait bien aimé voir à quel point c’est un trafic et à quel point les risques médicaux encourus par la mère porteuse sont importants. On aurait aimé avoir un quelque chose de beaucoup plus équilibré dans la présentation", explique-t-elle.
Le producteur assure pourtant que "Plus Belle la vie" ne fait pas de propagande. Plusieurs points de vue sur la GPA vont être abordés pendant quatre semaines.