Le débat Sarkozy-Hollande, c'est ce soir !

Les équipes de campagne de Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont mises d'accord pour que le débat télévisé entre les deux candidats à l'élection présidentielle, mercredi soir, ne dépasse pas deux heures et demie, a-t-on appris auprès de l'entourage - -
Les équipes de campagne de Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont mises d'accord pour que le débat télévisé entre les deux candidats à l'élection présidentielle, mercredi soir à 21h, ne dépasse pas deux heures et demie, a-t-on appris auprès de l'entourage du chef de l'Etat.
Les responsables de la communication du président sortant et de son adversaire socialiste, Franck Louvrier et Manuel Valls, ont réglé les derniers détails mardi.
19 à 20°C dans le studio
Outre la durée du débat, ils se sont accordés sur la température du studio de la Plaine-Saint-Denis, près de Paris, où aura lieu ce face-à-face à trois jours du scrutin (19 à 20° C) et ont décidé de changer les sièges afin qu'ils soient réglables en hauteur, a-t-on précisé de même source. En 2007, Nicolas Sarkozy avait souffert de la chaleur. Tout a été négocié: l'emplacement des caméras, la longueur de la table (2m50), le décor... La réalisation obéira aussi à des règles. Ainsi, le candidat qui ne parle pas n'apparaîtra pas à l'écran.
Franck Louvrier et Manuel Valls sont aussi tombés d'accord pour modifier le cahier des charges du Conseil supérieur de l'audiovisuel, afin de permettre aux animateurs du débat d'interroger les deux candidats sur un événement majeur qui interviendrait au cours de l'émission.
Le mot de la fin à Sarkozy
François Hollande sera placé à gauche de l'écran et Nicolas Sarkozy à droite. C'est un tirage au sort qui a désigné l'ordre de la prise de parole. C'est le candidat socialiste qui parlera le premier, le mot de la fin revenant au président-candidat.
Enfin, le débat sera présenté par les journalistes de France 2 et de TF1 David Pujadas et Laurence Ferrari, et retransmis en direct sur BFMTV.
« Ce sera le grand moment de vérité »
Le chef de l'Etat et ses proches accusent le candidat socialiste d'avoir jusqu'ici esquivé toute confrontation directe pour ne pas avoir à répondre sur son programme.
« Demain (mercredi) ce sera le grand moment de vérité », a lancé mardi le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, de la tribune de la place du Trocadéro, où Nicolas Sarkozy avait organisé son meeting du 1er mai.