Les bonnes nouvelles de la décennie

La décennie 2010 s'achève ce soir. Que retiendrons-nous de cette décennie? Victor Joanin est allé chercher les bonnes nouvelles des 10 dernières années.

Les occasions de se réjouir ne sont pas si nombreuses: le dérèglement climatique, l'endettement qui vient de dépasser les 100%, la faim dans le monde qui remonte, les attentats, les quarts de finale du PSG. Voici pourtant quatre nouvelles réconfortantes survenues entre 2010 et 2020, histoire de commencer la nouvelle décennie avec le sourire.

Pour commencer, la mortalité infantile recule dans le monde. En 2010, sur 1.000 enfants, 37 décédaient avant d'avoir fêté leur premier anniversaire et selon la Banque mondiale, ils ne sont plus que 28 en 2018. C'est une moyenne mondiale, en France, pour vous donner une idée, la mortalité infantile est de 3 pour 1.000.

Eclaircie pour les oiseaux

Une bonne nouvelle pour la planète: dix espèces animales qui étaient menacées d'extinction vont mieux. Huit variétés d'oiseaux et deux de poissons voient leur situation s'améliorer comme le râle de Guam, un oiseau d'Océanie qui était éteint à l'état sauvage et qui a été réintroduit dans la nature. Dix espèces sur 30.000 menacées, c'est une goutte d'eau, mais essayons d'être positifs. Les efforts de conservation produisent des résultats.

Autre éclaircie pour nos amis les bêtes, la population des tigres sauvages en Inde a augmenté de 30% en quatre ans grâce à une mobilisation internationale. L'espèce était en voie d'extinction.

Autre raison de se réjouir, même s'il reste encore du chemin à parcourir : le nombre de tués sur les routes est en diminution en France. Il y a 10 ans, environ 4.300 personnes décédaient à cause d'un accident de circulation. Aujourd'hui, c'est 3.500. Cela peut paraître encore beaucoup mais si on regarde le verre à moitié plein, le nombre de victimes a quand même baissé de près de 20%.

Victor Joanin