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"Les routes de la ZAD vont être nettoyées par les habitants dès cette semaine" promet José Bové

"Les routes de la ZAD vont être nettoyées par les habitants dès cette semaine" promet José Bové sur RMC

"Les routes de la ZAD vont être nettoyées par les habitants dès cette semaine" promet José Bové sur RMC - RMC

Invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, le militant écologiste a indiqué que "Les choses vont se régler d'elles-mêmes d'ici le 30 mars" dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Il se présente lui-même comme un "paléozadiste". José Bové était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, jeudi matin, après l'annonce par le gouvernement de l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le militant écologiste a expliqué que tout sera fait, désormais, pour que cette zone redevienne "agricole". 

"Ce combat dure depuis 50 ans. Les paysans, hier soir, au téléphone, pleuraient. J'ai connu les paysans de Notre-Dame des Landes en 1973 sur le Larzac quand ils sont venus nous soutenir. Ce territoire, qui est resté pendant 50 ans un bocage, devient une zone extraordinaire. Ce territoire est l'un des plus beaux bocages de France, il n'a pas été détruit ni remembré. Grâce à ce gel, on a un territoire sauvé pour la biodiversité".

"Les choses vont se régler d'elles-mêmes d'ici le 30 mars"

Sur les militants, José Bové s'est voulu rassurant: "Les choses vont se régler d'elles-mêmes d'ici le 30 mars. Les routes vont entièrement être nettoyées par les habitants dès cette semaine". Le mouvement anti-aéroport avait ainsi affirmé mercredi, s'engager à rouvrir les accès à la Zad, tout en disant son "refus de toute expulsion" de ceux qui se sont installés illégalement sur place. "La présence ou l'intervention policières ne feraient donc qu'envenimer la situation", préviennent-ils. Selon José Bové, certains sont d'ailleurs "déjà partis": 

"Il y a des personnes qui étaient là dans le seul but de résister, pour empêcher le projet. Heureusement qu'ils étaient là, mais il y en beaucoup qui sont déjà partis car ils n'ont pas de vocation à vivre sur ce territoire. Les autres partiront d'eux-mêmes. Je pense que la décision et la façon dont le Premier ministre s'est exprimé est claire. C'est l'intelligence qui a prévalu. Les choses vont se faire calmement"

"L'intérêt général a prévalu sur l'intérêt économique"

José Bové, enfin, a salué à plusieurs reprises la décision du gouvernement:

"Le Président et le Premier ministre ont compris qu'il fallait sortir de ce projet fou. Ce qui est incroyable c'est que l'intérêt général a prévalu sur l'intérêt à court terme, l'intérêt économique".
X.A avec JJ. Bourdin