Logement étudiant: pourquoi les recherches d'appartements pour la rentrée s'annoncent tendues

Chercher un studio va être cher et compliqué cet été. D’abord, parce qu’on est en pleine crise de l'immobilier et de la construction. Il y a de moins en moins de studios à louer et donc ces studios sont de plus en plus chers à la location. C'est le réseau immobilier Guy Hoquet qui vient de se pencher sur la question et son observatoire nous dit qu'en moyenne, dans les 30 plus grandes villes de France, le nombre de studios à louer a reculé en moyenne en un an de 11%.
Dans certaines villes comme Paris, Nice, Annecy, Lyon, Strasbourg, Grenoble, Reims ou Brest, on a perdu 15% de studios à louer. Et on dépasse même les 20% de studios en moins à Amiens et Aix-en-Provence.
Montpellier, Lyon et Bordeaux bons élèves
Sauf qu'il y a toujours autant d'étudiants et donc les prix flambent. Ça va de 400 euros à Limoges à 949 euros à Paris. En moyenne, un studio dans une grande ville en France ça coûte 566 euros par mois. C'est 2,9% de plus que l'année dernière.
Et les villes où les loyers des studios ont le plus augmenté, c'est Paris (+6%), Annecy et Brest (+8%), et Le Mans (+10%). À l'inverse, il y a 3 grandes villes où les loyers n'ont pas augmenté: il s'agit de Montpellier, Lyon et Bordeaux.
Mais en dehors de ces villes, ça reste la galère pour trouver un logement étudiant. A tel point que d'après Guy Hoquet, l'année dernière, 17% des étudiants ont dû renoncer à leur choix d'études parce qu'ils ne trouvaient pas de logement.