"On a fait des économies ailleurs": cette année, c'est le grand retour des illuminations de Noël

Les illuminations de Noël font leur grand retour dans les villes françaises pour les fêtes de fin d'année. L'an passé, elles étaient restées en suspens dans de nombreuses villes en raison de la crise de l'énergie et les nombreux appels à la sobriété. Car, à la même période, le prix de l'électricité s'envolait. Et le gouvernement demandait à toutes les mairies d'économiser de l'énergie pour éviter toute coupure de courant.
Cette année, avec l'augmentation des taxes foncières et le prix de l'électricité à la baisse, elles font leur grand retour sur le devant de la scène. Les mairies ont plus d'argent et ont pu investir dans les illuminations.
La réalisation d'économies pour financer les illuminations
Dès ce vendredi, les rues de Quimperlé, dans le Finistère, brilleront de mille feux. "L'année dernière, l'électricité a été multipliée par trois, le gaz par cinq et on s'est retrouvés avec une facture supplémentaire d’à peu près 1,5 million d'euros. Entre-temps, il y a eu des augmentations d'impôts donc on a fait des économies ailleurs", explique Nadine Constantino, adjointe en charge du cadre de vie à Quimperlé.
Au Havre, l'année dernière, toutes les illuminations étaient mises en place mais elles n'avaient été allumées que le week-end. Cette année il n'y a plus de restrictions et elles sont allumées tout le temps.
À Boussy-Saint-Antoine, dans l'Essonne, la mairie dirigée par Romain Colas a aussi pu illuminer à nouveau sa ville grâce à la réalisation de nombreuses économies. Ces économies ont permis de dédier 40.000 euros aux illuminations, pour le plus grand bonheur des habitants.
"Je ne cesse de croiser des citoyens qui sont heureux de retrouver des illuminations de Noël. Cette année blanche a créé de l'attente et on la satisfait en illuminant à nouveau", témoigne Romain Colas.
Des annulations maintenues dans certaines villes
Dans certaines villes françaises, toutefois, les illuminations ne sont pas maintenues. Les raisons principales sont fondées sur l'écologie. Ce sont en majorité des maires de petites villes qui défendent un combat écologiste.
Le but est alors de créer du lien social à l'aide d'animations et d'ateliers, à la place des illuminations. C'est le cas par exemple dans les villes de Saint-Germain du Corbéis, dans l'Orne et Pont-Château, en Loire-Atlantique. La ville de Béthune (Pas-de-Calais), avec ses 25.000 habitants, maintient quant à elle son annulation pour des raisons principalement économiques.