"On n'a qu'à faire un sitting": la tactique d'un "gilet jaune" pour marginaliser les casseurs
L'inquiétude monte à la veille de manifestation à risques partout en France. Les Champs-Elysées ont été le théâtre de violences entre casseurs et forces de l'ordre ces deux derniers samedis, et un dispositif de sécurité exceptionnel sera mis en place ce samedi.
Un dispositif "exceptionnel" de 89.000 membres des forces de l'ordre, dont 8.000 à Paris, sera déployé sur tout le territoire pour tenter d'éviter les mêmes scènes d'émeutes que la semaine dernière.
Alain est "gilet jaune" et a une idée en tête pour que tout se passe sereinement à Paris où il se rendra. Il ne veut pas que l'on revive les dégradations qui ont fait le tour du monde.
"Ceux qui vont vouloir en découdre avec les forces de l'ordre seront vite identifiés"
"Je n'ai pas envie qu'on casse nos monuments. Ce n'est pas le combat des gilets jaunes. Si on fait cette manifestation pacifiquement, je pense que les casseurs, eux ce n'est pas ce qu'ils veulent, ils iront ailleurs et ainsi on sera séparés."
Ce manifestant expose donc une technique simple qui distinguera clairement ceux qui ne sont là que pour la violence: un 'sitting'.
"Quitte à faire un 'sitting'. Comme ça, c'est facile. Ceux qui vont s'asseoir tranquillement ils vont bien montrer qu'ils ne veulent pas de violence. Ceux qui vont vouloir en découdre avec les forces de l'ordre seront vite identifiés. Ceux qui veulent casser ils ne vont pas rester une heure assis, ils vont se lever et aller voir ailleurs!"