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"Que les états signataires des conventions maritimes fassent leur travail!": l'Ocean Viking, venu en aide à des migrants cherche un port où débarquer

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Le navire humanitaire a déjà secouru trois embarcations en péril mais ne trouve toujours pas de port sur où débarquer les 251 personnes à son bord.

L'Ocean Viking, le navire humanitaire, affrété par SOS Méditerranée et MSF, a secouru 81 personnes d'une embarcation pneumatique située dans les eaux internationales au large des côtes libyennes, effectuant son troisième sauvetage depuis le 4 août.

Parti de Marseille, le navire cherche désormais un port où débarquer les 251 personnes rescapées à bord: "On est inquiets. Pour autant l’Ocean Viking a été équipé pour se préparer à cette éventualité", assure sur RMC Frédéric Penard, directeur des opérations de SOS Méditerranée France.

"La côte libyenne n’est pas sûre"

"Nous sommes en lien avec les garde-côte libyens qui nous ont désignés Tripoli (la capitale de la Libye ndlr) comme port de débarquement ce que nous avons refusé car la côte n’est pas sure", ajoute-t-il avant de demander aux états d'Europe de trouver une solution au plus vite.

"On attend des états signataires des conventions maritimes qu’ils fassent leur travail et aident le capitaine à trouver des solutions de débarquement. Il faut que les états solidairement trouvent une solution à la portée de l’Union européenne", espère Frédéric Penard.

Un autre bateau humanitaire, l'Open Arms, est bloqué au large de Lampedusa depuis plus de 10 jours avec à son bord 160 personnes.

Bettina de Guglielmo (avec Guillaume Dussourt)