Radars chantiers: le gouvernement veut doubler leur nombre d'ici à la fin de l'année

Très efficaces et pratiques pour les forces de l'ordre, les radars chantiers, lancés en 2015, vont se multiplier sur le territoire français. Le gouvernement souhaite doubler leur nombre d'ici à la fin de l'année.

Lancés en juillet 2015, les radars chantiers gagnent du terrain dans le parc des radars sur le territoire français. Le gouvernement veut doubler leur nombre selon une information de TF1, d'ici à la fin de l'année.

Il y avait 22 appareils au lancement il y a dix ans, ce qui représentait alors à peine 0,5 % du parc des radars en France. Au 1er janvier 2024, il y en avait 330, selon l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions, soit 8% du total, puis la barre des 400 équipements a été franchie depuis.

Une efficacité redoutable

Leur nombre va encore augmenter. Selon RTL, lors du mois de mars, 41 nouveaux radars ont vu le jour, et déjà 80 depuis le début de l'année. Destinés au départ à sécuriser les zones de travaux, sur lesquelles la vitesse est provisoirement abaissée, ces radars chantiers, appelés désormais radars autonomes, ne sont plus réservés à ces parcelles de route. Ils peuvent désormais être installés par exemple provisoirement dans des zones dangereuses.

Il existe une grande disparité selon les départements. François Tarin, rédacteur en chef d'Autoplus, parle sur RTL d'une "très grosse densité en Seine-et-Marne, 18 cabines, dans la Marne, 16, dans la Meurthe-et-Moselle 14" alors qu'à l'inverse "la Charente, notamment, il n'y en a aucun".

Le caractère provisoire de leur installation est déterminante dans leur efficacité, redoutable, puisqu'ils surprennent souvent les automobilistes habitués de la zone, malgré le panneau de signalisation installé en amont qui les prévient de leur présence.

20.000 flashs en moyenne par radar en 2022

Facilement déplaçables, ces radars autonomes représentent un avantage clé pour les forces de l'ordre. Ces dernières ont enregistré 20.000 flashs en moyenne par radar en 2022, soit 4 fois plus qu'un radar traditionnel, selon les données du gouvernement.

La grande force de ces radars autonomes résident également dans le laser dont ils sont équipés. Contrairement aux équipements classiques, ils possèdent un Lidar 2D (un laser à balayage), qui permet de contrôler dans les deux sens de la circulation.

TRC