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Santé

Après trois semaines de confinement, du relâchement observé, ce week-end, dans de nombreuses villes de France

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Beaucoup ont voulu prendre l'air  même pour une heure. Mais attention au relâchement.

Ce week-end marquait le début des vacances de Pâques pour la zone C et le soleil était au rendez-vous. Pas facile avec ces conditions de résister à l'envie de sortir ou de rejoindre sa maison de vacances.

Comme beaucoup de Parisiens, Laetitia et sa famille ont décidé de faire une courte promenade dominicale près de la Seine. Le ciel est radieux, et le soleil très tentant. “Quand on n'est pas en confinement, il fait moche, et là, il fait beau et on est en confinement”, regrette la petite fille.

La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a demandé aux Franciliens de rester confinés malgré la météo et le début des vacances. Mais ce pont parisien est par exemple très emprunté.

“En pleine semaine, il n’y avait vraiment personne. Là, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de monde, mais c’est à cause des températures. 25 degrés, c’est normal que les gens ont envie de sortir”, indique-t-il.

À Marseille, le littoral est peu fréquenté, car les plages sont fermées. Mais les 20° ont attiré du monde en centre-ville. “A Marseille, on n’est pas habitué à rester confiné, c’est la première fois. Alors les gens, ils sortent”, explique un habitant. 

Des départs en vacances malgré les contrôles

Certains maires de villes balnéaires, comme Oliviez Paz, à Merville-Franceville en Normandie dénoncent l'arrivée de vacanciers.

“Je vois bien quand les volets s’ouvrent, quand une voiture est garée dans le jardin donc j’ai repéré 20 ou 30 arrivées pendant ce week-end. Tout ça ne me paraît pas bien surtout quand on dit qu’on aime la commune en question. Quand on l’aime, on la protège aussi”, indique-t-il. 

Sa plus grande crainte, que les vacanciers apportent le virus dans leurs valises.

Marine Giraud et Lucas Baron avec Guillaume Descours