Avec l'amélioration de la situation sanitaire, les opérations chirurgicales reprennent progressivement

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La crise sanitaire a fait déprogrammer des opérations chirurgicales jugées non urgentes. Les lits étant pris par les patients atteints du coronavirus... et le personnel de bloc opératoire assigné en réanimation, les Agences régionales de santé avaient demandé ces dernières semaines de déprogrammer entre 40 et 80% des opérations. Mais ça y est, la situation sanitaire s'améliore et les opérations reprennent, notamment dans les cliniques privées.
Un soulagement pour Delphine, concierge dans un immeuble du 16ème arrondissement de Paris. Atteinte d'obésité morbide, cela fait 3 fois que son opération de l'estomac est reportée: "Depuis le mois de septembre je suis en consultation, que ce soit les psychologues les anesthésistes... Et quand on a fait tout ça, qu'on a une date et qu'on m'a annulé à la dernière minute et bien j'ai versé une larme, j'étais très déçue". Son rendez-vous est finalement le 14 juin: "Tous les matins je barre les jours", confie-t-elle impatiente.
"Tous les patients qui ont un cancer, une pathologie cardio-vasculaire grave, seront prioritaires"
Le rendez-vous est pris à la clinique de Bercy, à Charenton avec le docteur Antoine Soprani, chirurgien bariatrique qui a dû s'adapter durant la crise sanitaire: "Concernant la troisième vague, un chirurgien qui opère habituellement une vingtaine de patients par semaine en opère une dizaine".
Certains de ses patients vont devoir encore attendre selon lui: "Il y a aussi du retard sur les autres chirurgies: "Tous les patients qui ont un cancer, une pathologie cardio-vasculaire grave, seront prioritaires". Selon lui, il ne pourra retrouver un rythme d'opération normal comme avant la crise sanitaire, qu'à partir de fin septembre.
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