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Coronavirus: 80% des personnes contaminées vivent leur convalescence à domicile

Si l'on parle beaucoup des malades hospitalisés, la majorité des cas confirmés de coronavirus ne sont pas pris en charge par les hôpitaux. Leurs symptômes ne nécessitent pas une prise en charge médicale urgente. Pour eux, la convalescence se passe à la maison.

En plus de la peur de voir son état de santé se dégrader, il faut souvent rajouter la crainte de contaminer et mettre en danger ses proches lorsque l'on n'habite pas seul.

"Avoir une cage autour de ses poumons qu’il faut étirer pour respirer"

A 30 ans, Tristan ne s'attendait pas à développer le coronavirus. Très sportif, il était inquiet face à ses difficultés à respirer

"Une respiration se fait plus rapide, un essoufflement plus présent dès qu’on fait quelque chose et la sensation d’être restreint, d’avoir une cage autour de ses poumons qu’il faut étirer pour respirer".

Mêmes symptômes pour Léa 24 ans, elle a développé le Covid-19 au début de l'épidémie en France: "D’un coup, ça va et quelques minutes plus tard, ça ne va plus du tout avec vraiment cette sensation de gorge serrée".

"On a fait extrêmement attention pour le reste de la famille"

Mais voilà, Léa n’habite pas seule. Sa mère Agathe a dû s’organiser pour protéger ses deux autres enfants: "On vivait à côté mais pas avec. On a fait extrêmement attention pour le reste de la famille. On mangeait en décalé, Léa mangeait après ou avant nous". "Le médecin m’a vraiment dit de faire attention à ne toucher que ma vaisselle, être le moins au contact possible de tout ce que je touchais", poursuit Léa.

Les précautions ont été efficaces, au bout de trois semaines, aucun autre membre de la famille est tombé malade.

Benjamin Pelsy et Margaux Bédé (avec C.P.)