Déconfinement: ce qu'il faut savoir du "syndrome de la cabane"

Le "syndrome de la cabane" est-il le grand traumatisme du déconfinement? De plus en plus de spécialistes alertent sur les dangers psychologiques autour de la fin du confinement et la peur de l'épidémie.
Ce "syndrome de la cabane", que l’on appelle aussi le "syndrome de l’escargot", porte plutôt bien son nom puisqu’il désigne la peur de sortir de chez soi. Décrit pour la première fois en 1900 avec des chercheurs d’or aux Etats-Unis qui restaient isolés pendant des mois dans des cabanes… et qui, à la fin de leurs longues missions, pouvaient être méfiants au moment de ressortir et de retrouver la civilisation.
Et c’est ce à quoi on assiste en ce moment, après deux mois de confinement. C’est pour cela que les psychologues se remettent à parler de ce syndrome, qqui se manifestent souvent par les mêmes symptômes: la fatigue, l’engourdissement des jambes, de longues siestes, la difficulté à se lever le matin.
Cela se manifeste aussi par un mélange sentiments: la tristesse, la peur, l’angoisse, la frustration. Un sentiment également de "rejet du monde extérieur", autrement dit, on veut rester dans sa "cabane". Certaines personnes redoutent d’en sortir pour croiser du monde.
D'autres développent aussi des troubles d’hypervigilance, des troubles du sommeil et même des troubles alimentaires. Autant de symptômes qui peuvent vous encourager à consulter.