Fongicides: l'Inserm alerte sur des risques pour la santé
Leur nom : SDHI. Ce sont des substances tueuses de champignons, massivement utilisées dans l'agriculture sur le blé, les fraises, l'orge et même les terrains de football. Ces fongicides sont autorisés en France, mais une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, l'Inserm, publiée aujourd'hui montre leur impact très négatif sur les êtres humains.
Seconde alerte
Les fongicides contiennent une molécule. Son rôle est simple : bloquer la chaîne respiratoire des champignons, et empêcher ainsi leur développement. Le problème, selon cette étude de l'Inserm, c'est que cette molécule a des effets délétères sur l'être humain. Elle augmente le risque de maladies neurologiques "telles que Parkinson ou Alzheimer", ou le risque de tumeurs du système nerveux au niveau de la tête, du cou, ou dans les zones thoraciques.
Les agriculteurs, utilisateurs de ces produits, sont particulièrement exposés. Cette substance est autorisée en France et en Europe. En 2018, des chercheurs avaient déjà alerté sur sa dangerosité. En vain. Cette fois ci, c'est l'Inserm, organisme de recherche public qui tire la sonnette d'alarme, et remet en cause l'autorisation de ces fongicides.