La liste des "critères de vulnérabilité" face au Covid-19 évolue: voici ce qui change
Etes-vous vulnérables? De nombreuses maladies ne permettent plus d'obtenir un "certificat d'isolement" face à l'épidémie de coronavirus. Depuis la fin du confinement, les personnes les plus fragiles face au Covid-19 pouvaient obtenir, auprès de leur médecin ou de l'Assurance maladie, un certificat qui leur permettait d'être placé en télétravail ou en chômage partiel. Le but étant de leur éviter d'être en contact avec d'autres personnes.
Mais à partir de ce lundi, cette liste de critères de vulnérabilité (maladies, fragilités, etc) pour obtenir ce certificat, évolue. L'une des premières évolutions: les proches vivants avec une personne vulnérable ne bénéficient plus, elles aussi, de ce certificat d'isolement.
De nombreuses maladies ne permettent désormais plus d'obtenir ce certificat d'isolement: l'obésité morbide, le diabète, les pathologies respiratoires, les antécédents cardiaques ou encore le troisième trimestre de grossesse ne sont plus des raisons suffisantes pour obtenir un certificat et bénéficier des dispositifs du chômage partiel ou du télétravail si leur poste le permet.
Mais, si pour leur sécurité, les malades ne souhaitent pas retourner sur leur lieu de travail, le dispositif mis en place pendant le confinement s'applique: il faut alors demander un arrêt de travail dérogatoire, pris en charge par l'Assurance maladie et non par l'employeur.
Quelques pathologies restent sur la liste: être âgé de plus de 65 ans tout en ayant du diabète ou des problèmes cardiovasculaires, l'insuffisance rénale et enfin l'immunodépression, c'est à dire les malades n'ayant plus de défenses immunitaires. Pour les personnes atteintes de ces maladies, la démarche reste la même: il faut obtenir un certificat d'isolement auprès du médecin traitant ou de l'Assurance maladie, et transmettre ce certificat à l'employeur.
120.000 personnes étaient toujours en activité partielle pour raison de vulnérabilité (ou pour garde d'enfants) en juillet, selon le ministère du Travail. Ils étaient 720 000 un mois plus tôt.