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"Le coronavirus a accéléré une dégradation": l'enseignant de 60 ans mort après avoir contracté le virus était déjà en mauvaise santé

Selon son médecin généraliste, l'enseignant de 60 ans mort après avoir contracté le coronavirus, était déjà malade.

L’enseignant de 60 ans atteint du coronavirus et mort des suites d’une embolie pulmonaire dans la nuit de mardi à mercredi, était en mauvaise santé contrairement à ce qu’ont assuré les autorités dans un premier temps.

C’est notamment ce qu’affirme son médecin généraliste : "Le 19 février je le voyais pour la deuxième fois puisqu’il était venu le 12 pour un syndrome pseudo-grippal comme on les rencontre actuellement", a assuré à RMC Philippe Pinilo, le médecin traitant du patient de 60 ans décédé.

"Le 19, la situation s’était dégradée et j’ai trouvé un homme très affaibli. Je lui ai alors dit d’aller à l’hôpital. Le coronavirus n’est probablement pas la cause de la situation. Cela n’a fait qu’accélérer une dégradation qui n’aurait pas eu lieu avec un virus de la grippe lambda", a-t-il ajouté.

Une autre pathologie a contribué à l'aggravation de son cas

Jeudi déjà, Alain Combes, le chef du service de réanimation de la Pitié-Salpêtrière où est mort l’enseignant, assurait qu'"une autre pathologie", avait contribué à l’aggravation de son cas.

"Il n'est pas décédé directement et uniquement de cette maladie-là, mais il est décédé parce que cette première maladie a créé l’état qui a amené son hospitalisation à Creil et ensuite une évolution vers une pathologie qui a provoqué un arrêt cardiaque", assurait dans un échange capté par Franceinfo, Alain Combes à Emmanuel Macron lors de la visite du président de la République à la Pitié-Salpêtrière.
Caroline Philippe avec Guillaume Dussourt