"Le gouvernement communique, nous, nous agissons": pourquoi certains soignants manifestaient ce 14 juillet
Plusieurs milliers de personnes manifestent mardi à Paris à l'appel de plusieurs organisations syndicales, dont la CGT et Solidaires ainsi que du Collectif Inter-Hôpitaux afin de réclamer plus de moyens pour l'hôpital.
En cause: le Ségur, qui laisse pour beaucoup un "goût amer" malgré l'hommage du 14 juillet. Selon les accords signés lundi, l'augmentation des infirmiers dans les hôpitaux et Ehpad publics devrait être de l'ordre de 183 euros net mensuels.
"Le gouvernement est dans la communication, nous, dans l'action, dénonce Thierry Amouroux, porte-parole du syndicat national des personnels infirmiers (SNPI). Ce qu'on veut, c'est rouvrir des lits, créer des postes et des revalorisations des salaires de manière correctes. Avec ce qu'ils nous annoncent, nous serons toujours en dessous des autres pays: ce que nous voulons, c'est être payer au niveau de nos compétences"
Parmi les manifestants du cortège, parti vers 14h de la place de la République, arrivait aux abords de la place de la Bastille peu après 15h, certains venaient d'un rassemblement organisé par des "gilets jaunes" devant l'Inspection générale de la police (IGPN) afin de dénoncer les violences policières, en présence de certaines figures du mouvements blessées lors de manifestations. Étaient également présents le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, le chanteur Francis Lalanne et le député (LFI) Eric Coquerel.