RMC
Santé

Petit-déjeuner, nettoyage des chambres... Comment les hôtels s'adaptent au coronavirus

placeholder video
Comment les hôteliers s'organisent pour le pont de l'Ascension et pour après ? Laurent Duc, président de la branche hôtellerie de l’Umih, était l'invité de RMC.

Restés ouverts malgré le manque de clients pendant le confinement, les hôtels retrouvent les vacanciers avec le grand pont de l'Ascension pour un test grandeur nature avant les vacances d'été. Les séjours sont ouverts mais la restauration par exemple reste limitée. Car les hôtels se doivent cependant de respecter les distances de sécurité et autres exigences sanitaires.

Ainsi, les réceptionnistes sont protégés par des vitres en plexiglass. L’occupation des ascenseurs est limitée aux seuls occupants d’une chambre. Le personnel de chambre est séparé entre désinfection en nettoyage et entretien de la chambre. "Certains hôteliers vont faire de la 'mise en jachère' entre chaque client dans les chambres", explique Laurent Duc, président de la branche hotellière de l’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH).

Surcoût inconnu

"On ne va pas faire 100% d’occupation dès le début. Plus on va se diriger vers une récession de la pandémie, plus on va commencer à arrêter avec ces quarantaines des chambres et se diriger vers un taux d’occupation plus haut", prévient-il.

Concernant la propreté du linge, Laurent Duc assure que les draps sont lavés à 140 degrés tandis que le linge de toilette est séché à 60 degrés et suffisamment longtemps pour "tuer le virus". Quant aux robinets et autres objets souvent touchés par les clients, il est désinfecté avant le passage dans les 24 heures d’un autre personnel pour le nettoyage.

Toutes ces précautions sanitaires supplémentaires représentent " a minima un tiers de plus de travail pour les femmes de chambre" mais Laurent Duc ne s’avance pas sur les surcoûts que cela pourrait entraîner à terme pour l'ensemble de la filière.

Guillaume Dussourt