Pourquoi la majorité s'attend à une "rentrée de tous les dangers"

L'exécutif et les élus de La République en marche s'attendent à une rentrée compliquée dans un contexte pandémique et social à haut risque.

Une rentrée à hauts risques pour l'exécutif. Après Angela Merkel, la chancelière Allemande jeudi, Emmanuel Macron reçoit Jean Castex, le Premier ministre, ce vendredi midi au Fort de Brégançon.

Après une longue séquence internationale (Mali, Liban, Biélorussie...), le chef de l'Etat prépare une rentrée très risquée. "Une rentrée de tous les dangers" s'alarme même un parlementaire de la majorité. Et pour cause: les dossiers chauds s'empilent sur le bureau d'Emmanuel Macron qu'un proche dit "préoccupé" par la reprise de l'épidémie de coronavirus.

"Il y a du pain sur la planche"

Le chef de l'Etat semble toutefois écarter l'hypothèse d'un reconfinement général. Le pays ne sera pas "mis à l'arrêt", assure-t-il, mais il prévient qu'"il faut plus apprendre à vivre avec le virus".

"Il y a du pain sur la planche", poursuit un marcheur, qui énumère le plan de relance de l'économie, présenté mardi prochain en conseil des ministres. La "perspective d'un automne noir" et des licenciements en cascade, alors que près de 50.000 salariés ont été touchés par des plans sociaux, depuis mars dernier, selon le ministère du travail.

Le tout, avec des échéances électorales qui pourraient tourner à la déconfiture pour La République en marche avec les sénatoriales fin septembre, puis les régionales en mars prochain.

Paul Barcelonne (avec J.A.)