Sur RMC, le docteur Christian Perronne continue de vanter l'hydroxychloroquine et dénonce la gestion de la pandémie par l'Etat
Depuis plusieurs jours, le docteur Christian Perronne, enchaîne les plateaux télévisés et les interviews radio, tel un politique en pleine campagne présidentielle.
Mais le chef du service infectiologie de l'hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), ne vise pas l’Elysée. Le praticien continue d’œuvrer pour la reconnaissance de l’hydroxychloroquine comme traitement efficace contre le Covid-19, tout en dénonçant les manquements de l’Etat dans la gestion de la pandémie de coronavirus.
"On ne peut jamais prévoir mais il faut être prêt. J'ai découvert au fur et à mesure que le gouvernement ne gérait rien ! Aussi bien sur les masques que sur les tests, rien n'a été fait en janvier-février. Il fallait faire des stocks", a-t-il lancé sur le plateau des "Grandes Gueules".
Un message que le fidèle du professeur Raoult répète sans cesse dans son livre "Y a-t-il une erreur qu'ils n'ont pas commise ?", fustigeant l'action des autorités notamment en matière de prescription de médicament.
"Les chiffres sont imparables"
Car Christian Peronne est également un fervent défenseur du traitement controversé du Covid-19 par l’hydroxychloroquine, alors que plusieurs études font état de son inefficacité et de complications cardiaques :
"Les chiffres sont imparables. On peut comparer les chiffres de la mortalité à Marseille et dans le reste de la France. Si l’on prend les malades hospitalisés on a 20% de mortalité. A L’IHU de Marseille", dirigé par le professeur Raoult, "ce chiffre tombe à 3%. Un chiffre qui se retrouve dans les villes où l’on a utilisé l’hydroxychloroquine", clame-t-il.
Et de se défendre de toute utilisation abusive de l’hydroxychloroquine:
"Je n’ai jamais fait la promotion de ce médicament pour les personnes présentant une forme bégnine du coronavirus. A Garches nous avons traité beaucoup de personnes hospitalisées et on a traité des patients qui avaient une forme moyennement sévère à très sévère de Covid-19".