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Sécheresse: dans le Var, des communes limitent la consommation d'eau à 200 litres par jour

Les neufs communes du pays de Fayence dans le Var ont imposé des restrictions d'eau drastiques aux habitants. Pas plus de 200 litres d'eau par jour et par personne. À Seillans, le plafond a même été abaissé à 150 litres par jour.

La totalité des départements français sont touchés par des mesures de restrictions d’eau. La situation est difficile partout, et particulièrement dans certains villages perchés de Provence, où la sécheresse dure depuis des mois.

À Seillans, dans le Var, les habitants ont depuis quelques jours un certain volume d’eau à ne pas dépasser, pour éviter la coupure générale, et sous peine de sanctions. 200 litres d’eau par jour et par personne, c’est la règle, désormais, dans le Pays de Fayence. Dans le village de Seillans, c’est encore plus strict. Pas plus de 150 litres autorisés. La situation est critique. Les habitants ont reçu des mails ou des SMS. Et finalement beaucoup jouent le jeu de la surveillance de leur compteur d’eau, comme Sandy.

"Je regarde mon compteur, je fais un relevé le matin et je fais un relevé le soir pour voir combien j’ai consommé. Et du coup, je ne dépasse pas, je fais très attention”, explique-t-elle.

Jusqu'à 1.500 euros d'amende pour les particuliers

Des économies d'eau réalisées grâce, notamment, à de petits gestes, souligne Bernard, un autre habitant. “Par exemple, au lieu de faire plusieurs petites machines à laver, on va en faire une seule. Des choses comme ça, il suffit d’y penser”, assure-t-il.

Et même si la préfecture accentue les contrôles de gendarmerie. Même si la Régie des Eaux réalise des surveillances de compteurs. Le maire de Seillans, René Ugo compte sur la prise de conscience générale.

“Il faut que les gens aient conscience de cette difficulté et qu’ils aient le sens du partage puisque c’est une quantité d’eau à partager sur le territoire”, détaille-t-il.

L’amende pour non-respect de la réglementation peut aller jusqu’à 1.500 euros pour un particulier et 7.500 euros pour un professionnel.

Jacques Thérence et Kenza Sammari avec Guillaume Descours