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"Dupin Quotidien": comment bien choisir son application de stationnement?

Des tarifs de stationnement beaucoup plus élevés, des amendes très dissuasives... Depuis le début de l’année, le prix du stationnement a flambé un peu partout avec la privatisation de sa gestion. Et les mairies ne sont pas les seules gagnantes dans l’affaires, puisque les applications de stationnement connaissent un fort développement depuis quelques mois.

A 60 euros l’amende à Lyon, 50 euros à Paris, ça n’a rien d’étonnant, les automobilistes essaient davantage d’éviter les amendes qu’auparavant. Et cherchent à payer le moins cher possible. 

Du coup les petits malins qui ont tout misé sur des applications pour aider au stationnement se félicitent. La réforme a été plus que bénéfique pour eux. Exemple: l’application oPngo, partenaire des parking Indigo, le géant mondial du stationnement, permet de réserver des places, avec des réductions. Au premier trimestre, la société a enregistré une hausse de 172% de ses utilisateurs.

Et c’est comme cela pour à peu près toutes les applications. ZenPark, elle, qui propose des parkings partagés a vu augmenter de 30% ses utilisateurs chaque mois depuis la réforme… 

Des applications qui permettent aussi de payer directement sur son téléphone

Le paiement par téléphone a aussi connu un fort développement. Si l'on paie davantage son stationnement, c'est aussi car la fraude coûte très cher. Pour se simplifier la vie, ne pas marcher jusqu’à l’horodateur, on paie par téléphone. Là aussi, il y a des applications qui existent, notamment PayByPhone, le leader sur le marché.

Le président de l’application estime qu’à Paris notamment, 40% des paiements se font désormais par téléphone. 1,3 millions de personnes utilisent l'appli aujourd'hui contre 500.000 l’été dernier. 

Mais il y a toujours des fraudeurs...

Et même une application pour aider les fraudeurs: "CPark". Venue de Belgique, elle existe à Paris depuis le mois de juin. Le principe est simple: une communauté d’utilisateurs transmet des informations sur les places disponibles, sur les tarifs, les zones à disque et surtout sur la présence ou pas d’agents de contrôle dans telle ou telles zone.

Vous recevez même une notification sur votre téléphone si un agent s’approche de votre véhicule. D’après le fondateur de l’application, il y a déjà 40.000 utilisateurs actifs de CPark à Paris et il compte lancer le concept à partir du 20 septembre dans d’autres villes comme Toulouse et Marseille.

Marie Dupin (avec XA)