En invalidité, l’assureur de sa voiture refuse la prise en charge de son crédit auto

James, un retraité de 68 ans, est en invalidité à la suite d'un accident en début d’année. Toute sa vie s’est trouvée chamboulée, ses finances aussi.
“Ça me coûte beaucoup plus cher maintenant que je suis en invalidité, parce que je dois payer une femme de ménage, me faire porter les courses… Ça me double le coût de la vie”, témoigne-t-il.
Il y a une dépense dont il espérait pouvoir se passer: 120€ par mois d’assurance décès-invalidité, souscrite en même temps qu’il a acheté sa Renault en mai 2022.
"Ils auraient dû me dire de ne pas prendre cette assurance"
Ce contrat devait servir à ne plus avoir à rembourser le crédit de sa voiture, si jamais il devenait invalide ou en cas de décès. Mais au moment de faire valoir ses droits, l’assureur lui a répondu que les clauses ne s’appliquent pas, car il est à la retraite…
“C’est marqué ‘assurance décès-invalidité jusqu'à 83 ans’. Je ne pense pas qu'à 83 ans, les gens travaillent encore. Autrement, quand ils m’ont vendu le véhicule, ils auraient dû me dire de ne pas prendre cette assurance. Ce sont des malhonnêtes”, fustige James.
Cela veut donc dire qu’il continue de payer son assurance et de rembourser son prêt, alors qu’il est déclaré en invalidité à 80% par la Sécurité sociale.
Un problème réglé grâce à "RMC s'engage avec vous"
RMC a contacté la DIAC, l’assureur de Renault. Et comme par enchantement, 48h plus tard, nous recevions la bonne nouvelle: James va être indemnisé, son crédit est officiellement soldé et toutes les mensualités payées depuis février vont lui être remboursées. Soit près de 1.000€.
La DIAC a précisé à notre auditeur qu’il s’agit d’une erreur humaine, vite corrigée dès lors que la rédaction de RMC est intervenue.
Si l’erreur humaine est possible, il faut toujours avoir en tête qu’un assureur n’est pas un simple vendeur. Il est soumis à un devoir d’information et de conseil vis-à-vis de son client. Il doit ainsi renseigner et faire en sorte que les garanties du contrat d’assurance correspondent bien à une situation personnelle. Sinon, il est possible d’engager sa responsabilité à l’amiable, par le biais d’un médiateur, ou devant les tribunaux.