RMC
Transports

"Il était aussi paniqué que son maître": un chien tombe sur les rails du RER A et perturbe le trafic

placeholder video
Tombé entre le quai et le marche-pied, un chien a perturbé le trafic du RER A ce mardi soir en pleine heure de pointe, à Paris. Coincé sous un train, il a finalement pu être sauvé.

Le trafic sur le RER A a été interrompu ce mardi pendant près d'une heure, en pleine heure de pointe, à la gare de Lyon, à Paris. La raison? La présence d'un chien, un petit yorkshire, sur les voies ferrées. Le canidé a ainsi paralysé le trafic entre La Défense et Vincennes entre 18h et 19h après être tombé entre le marche-pied et le quai alors qu'il était pourtant tenu en laisse par son maître.

"J'ai entendu un hurlement", raconte à RMC Audrey, témoin de la sène. "J'ai vu le maître du chien avec la laisse dans la main crier 'non, stop! arrêtez tout!'. Le chien est vraiment tombé dans le trou entre le quai et le train et faisait des allers-retours, aussi paniqué que son maître", explique-t-elle.

"Sale mais en vie"

"On était tous d'accord pour rentrer plus tard chez nous, on avait tous envie de pleurer et on était tous très touchés par ce qui était en train de se passer", ajoute-t-elle.

Le chien a fini par être récupéré par des agents, "sale mais en vie" a assuré le compte X (anciennement Twitter) du RER A. "On a tous été rassuré, on était tous contents pour lui, on aurait tous mal dormi s'il n'avait pas été sauvé", explique Audrey, soulagée.

Pas le même destin pour le chat Neko

Ce n'est pas la première fois qu'un animal vient perturber le trafic ferré en restant coincé au niveau des rails. Le 2 janvier dernier, le chat Neko s'était enfui de sa cage et avait sauté sur les voies de la gare Montparnasse à Paris, sous le TGV qui devait le ramener à Bordeaux. Malgré les appels de ses deux maîtresses, il n'était jamais remonté sur le quai et la SNCF, après avoir retardé le départ d'un quart d'heure, avait décidé de démarrer, entraînant la mort du chat.

La SNCF Voyageurs a été reconnue coupable de "négligence" et condamnée le 4 juillet dernier à une amende de 1.000 euros par le tribunal de police de Paris. La compagnie ferroviaire a décidé de faire appel.

G.D.