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INFO RMC. Le gouvernement va durcir les contrôles anti-drogue sur les chauffeurs de bus scolaires

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Le gouvernement va renforcer les contrôles de drogue chez les conducteurs de bus scolaires. À la suite d’un accident mortel survenu en janvier à Châteaudun, des tests salivaires obligatoires seront généralisés, a appris RMC. Un plan spécifique sera présenté mercredi par les ministres Philippe Tabarot et François-Noël Buffet, avec le soutien du secteur des transports.

Le gouvernement s'apprête à renforcer les contrôles visant les chauffeurs de bus scolaires. Selon les informations du service politique de RMC, des tests salivaires seront généralisés et rendus obligatoires pour tous les chauffeurs.

Un plan dédié à la sécurité dans les transports scolaires sera annoncé, mercredi matin, par le ministre des Transports Philippe Tabarot et par François-Noël Buffet, ministre auprès de Bruno Retailleau à l'Intérieur.

Ces mesures font suite au grave accident d'un car scolaire à Châteaudun (Eure-et-Loir), le 30 janvier dernier. Une lycéenne de 15 ans était décédée, et vingt élèves avaient été blessés. Les analyses de sang avaient montré que le chauffeur, âgé de 26 ans, avait consommé du cannabis.

Les entreprises de transports soutiennent ces mesures

Aujourd'hui, les entreprises de transports peuvent déjà mener des tests anti-drogue sur leurs chauffeurs, sous réserve de l'avoir inscrit dans leur règlement intérieur. Mais rien ne les y oblige. Le gouvernement a donc l'intention de généraliser et de rendre ces tests obligatoires, au moins une fois par an, pour chaque chauffeur. Il s'agit de tests de dépistage salivaire qui peuvent donner un résultat en quelques minutes.

Les contrôles inopinés des forces de l'ordre, sur la route, seront aussi accentués. Ils avaient déjà été renforcés après l'accident de Châteaudun. Les autocars sont déjà tous équipés d'un éthylotest anti-démarrage, qui empêche le véhicule de rouler si le chauffeur a consommé de l'alcool.

Les entreprises de transports, et notamment la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV), qui représente 1.500 entreprises, dont la RATP, Transdev ou Keolis, soutiennent ces mesures.

Sébastien Krebs