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"Les gens se tâtent": les Français toujours perplexes face à la voiture électrique

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EXCLU RMC. D'après une étude IFOP pour La Centrale, révélée en exclusivité par RMC, 13% des Français se disent prêt à l'idée d'investir dans un véhicule électrique. Les jeunes de 25-34 ans font partie des automobilistes les plus ouverts face à ce moyen de transport.

Ils peinent encore à prendre le volant. Seuls 13% des Français se disent prêt à choisir un véhicule électrique, même si le prix est similaire à une voiture thermique, constate un sondage IFOP pour La Centrale que révèle RMC, ce mercredi.

Une autonomie trop basse ou le manque de lieux de recharges font partie des principales raisons qui freinent à l'achat pour de nombreux automobilistes.

Pour preuve, Chris souhaite investir dans un nouveau véhicule à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) pour les vacances d'été, mais ne compte pas sauter le pas. "On recherche, mais pas de voiture électrique", confie-t-il au micro de RMC.

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L'autonomie bloque le père de famille: "je fais 1.700 km chaque été. Je m'arrête peut-être deux ou trois fois pour faire le plein, c'est tout. Avec un véhicule électrique, je m'arrêterais toutes les deux ou trois heures", compare-t-il.

"Je suis perdu, je ne sais pas quoi acheter"

L'automobiliste habite dans un appartement. Selon lui, ce type de logement rend la recharge de son véhicule pour difficile. C'est d'ailleurs ce qui freine Eric. "Je trouve qu'en ville il n'y a pas assez de bornes de recharge et que le coût de l'électricité est assez élevé. C'est assez dommage quand on doit franchir le pas", avance celui-ci.

D'autres utilisateurs, comme Monji, sont aussi intimidés par l'électrique. "C'est difficile, franchement. Je suis perdu, je ne sais pas quoi acheter", lance l'automobiliste.

En effet, selon l'étude, 24% des Français envisageraient de passer à l'électrique, mais en attendant quelques années encore.

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Les 25-34 ans moins réticents

Et ces hésitations sont constatées par Alexandre, directeur de la concession JPA Automobile, qui rencontre régulièrement des clients qui ont du mal à sauter le pas. "Les gens se tâtent, réfléchissent et se demandent si ça va marcher", explique-t-il.

L'étude précise toutefois une exception: plus de la moitié des 25-34 ans est prêt à passer à l'électrique à court ou moyen terme. Un élément confirmé par Alexandre. "Les jeunes sont plus à même d'aller là-dessus. Ils sont bien renseignés, ils ont les applications, etc.", dit-il.

Dans sa concession, ce sont les citadines qui rencontrent le plus de succès.

70 % des Français considèrent toujours la voiture comme une nécessité dans leur vie quotidienne. Une attache particulièrement forte dans les zones rurales, où ce chiffre grimpe à 87 %.

Cassandre Braud avec Mélanie Hennebique