Loi contre les rodéos sauvages: "Propriétaire ou pas, on peut désormais confisquer le véhicule"

L’été est la saison la plus propice aux rodéos sauvages urbains. L’assemblée nationale a adopté à l’unanimité moins une abstention la nouvelle loi pour lutter contre ces rodéos. La loi vise à sanctionner davantage les auteurs de rodéos. Désormais, ils risquent jusqu’à un an de prison, 15.000 euros d’amende avec ces circonstances aggravantes si les actes sont commis en réunion ou sous l’effets d’alcool et de stupéfiants. La nouvelle loi prévoit également la confiscation des véhicules commettants les infractions.
"J'entends beaucoup demander 'que fait la police?'. Il y a un sentiment d'exaspération et d'impunité" assure Natalia Pouzyreff, députée LREM de la 6eme circonscription des Yvelines. "Cela met en danger la vie des piétons et il y a des nuisances sonores importantes".
"En en faisant un délit on peut avoir une comparution immédiate"
Elle regrette l’étiolement du lien de confiance entre policiers et citoyens: "Ils sont dévoués à la protection des citoyens. Et quand on parle des rodéos il s’agit avant tout de protéger la vie des jeunes, qui risquent une chute très grave. Il faut que la population comprenne que la police est là pour veiller à sa sécurité", assure Natalia Pouzyreff.
"Un an de prison et 15.000 euros d‘amende c’est la peine référence pour un délit. En en faisant un délit on peut avoir une comparution immédiate et les personnes peuvent être mise en garde à vue et passer devant un juge. La confiscation du véhicule est rendue obligatoire, c’est ce que les officiers de police me disaient qu’il manquait. Ils m’ont expliqué également que si le conducteur n’était pas le propriétaire, la confiscation n’était pas possible. Désormais, propriétaire ou pas, on peut confisquer le véhicule" précise-t-elle.