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Nissan, BMW, Ford…Comment les constructeurs automobiles gèrent la crise des airbags Takata?

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RMC s’est penché sur la gestion de la crise des airbags Takata chez les constructeurs automobiles. Citroën, Volkswagen… mais comment ça se passe chez les autres?

Au total, une trentaine de constructeurs sont concernés par la crise des airbags Takata. “Ça avance bien”, d’après le représentant d’une marque japonaise. Et selon les équipes de Nissan, “81% des propriétaires de modèles concernés en métropole se sont rendus en concession”. Le problème n’est pas nouveau: “on envoie des rappels depuis 2013”, précise un communicant de BMW. “On a fait les remplacements au fil de l’eau dès les premières alertes”, poursuit-il.

En tout cas, tous les propriétaires concernés ont été “relancés à de multiples reprises”, assure une responsable chez Ford. Et ce n’est pas toujours simple de retrouver les propriétaires. L’un d’eux explique: “il y a ceux dont on n’a pas les contacts, ceux qui ne répondent pas et les cas où la voiture a été vendue ou exportée”.

Les indiscrets : Rappels Takata, quelle gestion pour les constructeurs ? - 10/03
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Un rythme de rappel jugé "trop lent"

Le rythme de rappel a pourtant été jugé “trop lent” par le ministère des Transports, contacté par RMC. L’État a donc demandé des mesures plus importantes. Il y a eu ces interdictions de rouler chez Citroën et Volkswagen. Mais d’autres constructeurs sont attendus au tournant, comme Toyota. Déjà concerné par ces interdictions appelées “stop-drive” en Outre-mer, la possibilité de l’étendre en Métropole est à l’étude.

Pour l’entreprise japonaise, les services du ministère “viennent de recevoir les dernières évaluations” réclamées par les autorités. Une mission a par ailleurs été lancée par le ministre, pour étudier comment l’État peut “renforcer ses prérogatives contre les constructeurs”.

Vincent Chevalier