Pour Gilles-William Goldnadel, la grève des cheminots est "une dictature syndicale!"

Le gouvernement tente en vain pour le moment de désamorcer la grève des transports qui sévit contre la réforme des retraites. Mais après les annonces d'Edouard Philippe mercredi, la CGT a appelé à renforcer la grève, alors que le trafic ferroviaire est perturbé depuis maintenant plus d'une semaine et a un impact sur l'économie en général
"Je plains les commerçants. Ils ont morflé pendant les "gilets jaunes". Ils recommencent à morfler à une période indispensable pour eux donc il va y avoir des faillites. Je trouve exceptionnel qu’on leur dise de fermer pendant les manifestations comme si ça ne posait aucun problème de fin de mois !", a regretté sur RMC Gilles-William Goldnadel.
"Indépendamment du problème de la retraite et de la position de chacun sur la retraite, je n’accepte pas cette dictature syndicale. C’est totalement insupportable, je refuse de m’habituer à ce pays qui est le seul à ne pas organiser un service minimum. Ce sont les plus petits qui sont pénalisés et comme si ça ne suffisait on bloque certains centres et certains grévistes empêchent les non-grévistes de travailler. Où que je tourne mon regarde, je n’ai pas l’impression d’être dans une société très démocratique", a-t-il déploré.