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Transports

TGV Paris-Nantes évacué pour une forte odeur: le récit de la soirée des passagers

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Sale soirée pour les passagers d'un train Paris-Nantes. Celui-ci a dû être stoppé en gare de Sablé-sur-Sarthe après des signalements de passagers incommodés par une forte odeur en provenance des toilettes d'une des rames. Des analyses ont montré qu'il n'y avait pas de substances nocives.

Le week-end a plutôt très mal commencé pour les 1200 passagers d'un TGV reliant Paris à Nantes. Ils ont été évacués jeudi soir après qu'une douzaine de passagers ait présenté des symptômes d'irritation et ait été victime de malaises.

"Une odeur forte et incommodante" provenait des toilettes de la voiture 18 de la rame. Le train a été arrêté en gare de Sablé-sur-Sarthe après des signalements.

Cela faisait un peu plus d'une heure que le train était parti de Paris quand il s'est arrêté soudainement à la gare de Sablé-sur-Sarthe après le signalement par des voyageurs d'une forte odeur en provenance des toilettes. David était installé dans le wagon juste à côté.

“Il y a des gens qui se sont plaints de symptômes, d’avoir les yeux irrités, d’avoir des toux, qui commençaient à ne se sentir pas bien”, indique-t-il.

Les secours arrivent rapidement, mais pour les passagers comme Lucie, c'est l'incompréhension: "Il y a un petit stress parce qu’à partir de ce moment-là, on entend des camions arriver à la chaîne. On entend les sirènes, on voit les gyrophares, on voit qu’il y a une démultiplication de policiers, de gendarmes, de SAMU, de pompiers…", raconte-t-elle.

Pas de substances nocives découvertes

Débute un long moment d'attente. Des investigations sont lancées pour identifier l'origine des irritations:

“Au niveau des symptômes, il y avait un peu tout et son contraire. On nous parlait de brûlures des muqueuses jusqu’aux nausées, des maux de tête”, ajoute la jeune femme.

Les 1200 voyageurs du TGV sont finalement tous évacués et accueillis dans une salle municipale. Lucie quant à elle a pu regagner son domicile grâce à des voyageurs qui se sont organisés entre eux.

Des analyses réalisées ont finalement montré que les substances ayant pu être à l'origine des symptômes n'étaient pas nocives. Vers 2h du matin, les passagers ont pu reprendre leur voyage à bord du même TGV, la voiture 18 de la rame condamnée pour le reste du trajet.

Cassandre Braud avec Guillaume Descours