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Train de fret Perpignan-Rungis: la CGT dénonce un "enterrement en catimini", avant le transfert de wagons à Nîmes

Quel avenir pour le train des primeurs entre Perpignan et le marché de Rungis? Déjà mis à l'arrêt jusqu'au 1er novembre, ses wagons frigorifiques vont maintenant être déplacés à Nîmes lundi et mercredi prochain.

C'est la mise à mort pure et simple du fret au profit de "25.000 camions sur les routes", martèle Thomas Portes de la CGT Cheminots également membre du collectif "Sauvons le Perpignan-Rungis".

Il en est convaincu. Il n'y aura plus de wagons au 1er novembre, date annoncée par le gouvernement en juillet dernier pour la reprise du trafic, pour l’instant suspendu. Le déménagement de wagons à Nîmes la semaine prochaine est synonyme de destruction selon lui.

Réunion en septembre

Contactée hier la SNCF dément et explique que les wagons seront entreposés sur des "voies de garage plus sécurisées répondant à des obligations de maintenance".

Le 17 juillet dernier, la ministre de la Transition écologique et des Transports Elisabeth Borne, avait assuré que le train pourrait continuer à rouler si une solution pérenne était trouvée. Une nouvelle réunion doit se tenir en septembre pour statuer sur l’avenir du train de fret.

Sophie Paolini (avec G.D.)