RMC

Un gendarme ouvre le feu sur un conducteur qui refusait plusieurs contrôles routiers

"Aucune interpellation n'est intervenue": quels sont les éléments des enquêteurs sur la joggeuse retrouvée en Mayenne?

"Aucune interpellation n'est intervenue": quels sont les éléments des enquêteurs sur la joggeuse retrouvée en Mayenne? - RMC

L'homme "défavorablement connu de la justice" a été touché à l'épaule,  à Méru, dans l'Oise.

Un gendarme a ouvert le feu dans la nuit de dimanche à lundi à Méru (Oise) touchant à l'épaule un conducteur, "défavorablement connu de la justice", qui venait de refuser d'obtempérer à plusieurs contrôles routiers, selon le parquet de Beauvais.

"Un gendarme mobile a fait usage de son arme à l'occasion d'un refus d'obtempérer aggravé par la mise en danger d'autrui commis par un homme de 39 ans", a indiqué à l'AFP la procureure de la République Caroline Tharot

Les jours du conducteur ne sont pas en danger. Au volant d'une Peugeot 307, cet homme, "défavorablement connu de la justice", a d'abord refusé d'obtempérer aux sommations de s'arrêter dans le quartier de la Nacre et poursuivi sa route vers la gare. Puis "il a refusé un nouveau contrôle" et "la herse 'stop stick' a été utilisée sans permettre d'immobiliser le véhicule qui a roulé avec des pneus crevés."

Selon les premiers éléments, lors d'un troisième contrôle, le véhicule finit par être immobilisé, un gendarme ouvre la portière mais le mis en cause "a redémarré son véhicule et ce malgré la présence des gendarmes à proximité". 

"Un gendarme mobile a alors fait usage de son arme de service, le tir atteignant à l'épaule le conducteur" qui s'est encore "éloigné avant de s'immobiliser vers 1h00 à un autre point de contrôle, après avoir percuté un véhicule de gendarmerie".

 Le parquet a ouvert une enquête pour refus d'obtempérer "dans des circonstances exposant directement autrui à un risque de mort ou d'infirmité", confiée à la brigade de recherches de Méru. Une autre enquête pour violence avec arme par personne dépositaire de l'autorité publique, menée par la section de recherches d'Amiens, est également en cours.

La rédaction de RMC avec AFP