Un an après l'incendie de Notre-Dame, où en est l'enquête?
Ce sera sans doute un moment particulièrement fort pour les amoureux de Notre-Dame de Paris: à 20h, ce mercredi, le gros bourdon "Emmanuel" de la Tour sud de Notre-Dame de Paris résonnera pour commémorer le début de l'incendie de la cathédrale il y a un an.
Les images sont toujours dans les mémoires: la flèche et sa "forêt" détruites par les flammes, des pompiers luttant des heures et des jours. Pourtant, un an après, jour pour jour, on ignore toujours les causes de l’incendie. L'enquête judiciaire n’est pas terminée.
Une source judiciaire explique à RMC que "les investigations sont en partie conditionnées à la sécurisation du site". En clair: il faut démonter l’immense échafaudage et ses 40.000 pièces de métal, qui ont fondu avec l’incendie, pour que les enquêteurs de la Brigade criminelle puissent accéder à la scène de crime en quelque sorte: c'est d'ailleurs cette zone qui a été identifiée comme celle du départ de l’incendie.
Problème: le démantèlement de l’échafaudage devait commencer le 23 mars dernier, mais le 16, tous les travaux ont été suspendus pour respecter le confinement. 80 ouvriers travaillaient alors sur le chantier. Les travaux ont déjà été retardé précédemment à cause des intempéries, de la complexité du chantier et aussi de la pollution au plomb.
Si, depuis le début de l’enquête la thèse de l’acte volontaire semble écartée, c’est la piste accidentelle qui mobilise les enquêteurs. Court circuit, cigarette? Ce sera très long de trouver l’origine du feu.
L’objectif de réouverture, fixé par Emmanuel Macron à 2024 demeure. 900 millions d’euros de dons ont été promis, 200 millions ont déjà été versés.