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Intelligence artificielle: faux départ pour Sam Altman, déjà de retour à la tête d'OpenAI

Sam Altman, patron d'OpenAI, le 17 octobre 2023

Sam Altman, patron d'OpenAI, le 17 octobre 2023 - Patrick T. Fallon

Après avoir été viré par sa propre société vendredi dernier, Sam Altman, cofondateur de ChatGPT, fait déjà son retour à la tête d'OpenAI.

OpenAI a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le retour à sa tête de son cofondateur Sam Altman, quelques jours après son limogeage de la start-up créatrice de ChatGPT. "Nous avons trouvé un accord de principe pour que Sam revienne chez OpenAI comme PDG" avec des changements dans le conseil d'administration avec notamment à sa tête Bret Taylor et l'arrivée de Larry Summers et Adam D'Angelo, a expliqué l'entreprise dans un message posté juste après 22h mardi soir en Californie, soit 07h ce mercredi à Paris.

"Nous travaillons aux détails. Merci pour votre patience pendant ce temps", a ajouté la start-up dans ce message.

Sam Altman, que Microsoft avait annoncé lundi embaucher, trois jours après son limogeage d'OpenAI, a de son côté affirmé dans la foulée avoir le soutien de Satya Nadella, le patron de Microsoft, pour revenir à la tête d'OpenAI.

"Avec le nouveau conseil d'administration et le soutien de Satya, j'ai hâte de revenir chez OpenAI et de bâtir un partenariat solide" avec Microsoft, a écrit la stat de la Silicon Valley sur X (ex Twitter).

Des menaces de démission

Lundi, l'ancien patron de Twitch Emmett Shear avait même annoncé avoir accepté le poste de numéro 1 d'OpenAI par interim.

Selon une lettre publiée par plusieurs médias américains, près de 700 des 770 salariés d'OpenAI ont menacé de démissionner si Sam Altman, 38 ans, ne revenait pas.

La mise en ligne de la première version de ChatGPT le 30 novembre 2022 a donné le coup d'envoi à une course à l'intelligence artificielle dite générative, c'est-à-dire capable de créer du contenu (texte, images, sons) sur demande en langage courant.

L'IA générative est considérée comme capable de transformer des secteurs entiers de l'économie. Elle suscite l'enthousiasme, mais aussi de fortes inquiétudes quant à son éventuel danger pour la démocratie (désinformation massive) ou l'emploi (professions remplacées), notamment.

LP avec AFP