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Conditions de détention en prison: "On ne peut pas dire qui est un homme et qui est un sous-homme"

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Jeudi, dans son émission, Roselyne Bachelot s’est interrogée sur la situation dans les prisons françaises. La surpopulation entraîne en effet souvent des conditions de détentions indignes.

100% Bahcelot recevait jeudi François Korber, secrétaire général de de l’association Robin des lois. Il milite activement pour que les droits des détenus soient respectés dans les prisons françaises. Tanguy, un auditeur, l’a interpellé sur le sujet. "Très sincèrement, pour ces gens-là, leurs conditions, on s’en fout. Qu’ils soient à un ou à 10 dans une cellule… S’ils n’avaient pas voulu y être, ils n’avaient qu’à se tenir à carreau. Pourquoi est-ce qu’on devrait se soucier de gens qui eux, à aucun moment, ne se sont souciés de savoir qu’ils allaient briser des vies, des familles?".

"On leur coupe les couilles? On rouvre le bagne?"

Un argument que François Korber entend régulièrement. "Est-ce que les droits de l’homme c’est vendeur? N’importe qui peut un jour se retrouver en prison. Je n’oublie jamais une seconde les victimes. Mais là il s’agit de savoir ce qu’on fait de personnes qu’on enferme au nom du peuple français. On leur coupe les couilles? On rouvre le bagne? On ne peut pas commencer à dire ‘vous vous êtes un homme et vous vous êtes un sous-homme’", a-t-il répondu à Tanguy.

Roselyne Bachelot (avec AM)