60% des Français avouent avoir transgressé le confinement: "C'est toute la contradiction des Français"

Les Grandes Gueules sont revenues sur ces chiffres publiés l'institut de sondages Ifop.

Plus de la moitié des Français ont transgressé au moins une fois les règles du confinement, utilisant l'attestation de déplacement à d'autres fins que celles indiquées ou en recevant de la famille ou des amis, selon un sondage paru jeudi.

Depuis le 30 octobre, annonce du second confinement mis en place pour lutter contre l'épidémie de coronavirus, 60% des personnes interrogées ont transgressé au moins une fois le confinement, selon cette enquête réalisée par l'Ifop pour consolab. Soit 27 points de plus que sur les six premières semaines du premier confinement.

Les Français ont surtout utilisé les attestations de déplacement pour d'autres motifs que ceux indiqués (24%), se sont promenés au delà de la limite autorisée d'une heure (17%), mais ont aussi vu des membres de leur famille chez les uns ou les autres (23%, soit 8 points de plus qu'au printemps), ou des amis (20%).

Et 9% des personnes interrogées ont enfreint les règles pour retrouver un partenaire - ou potentiel partenaire - sexuel, soit 3 points de plus que lors du premier confinement.

L'avis des GG

Zohra Bitan (cadre dans la fonction publique): "Ce qui est intéressant c'est toute la contradiction des Français. Tu fais un sondage tu vois qu'il sont alarmistes. Puis tu les confine et tout le monde transgresse.

Olivier Truchot: "Le moral des Français est au plus bas, avec des troubles du sommeil. on n'est plus dans le même état d'esprit qu'au mois de mars."

Marie-Anne Soubré (avocate): "Je ne transgresse pas. je vais travailler, je vais promener mon chien à moins d'un kilomètre. Par contre je n'ai plus de vie sociale. En revanche, ce qu'on voit de plus en plus c'est des soirées clandestines et ça c'est inquiétant."

David Dickens (directeur marketing): "Je transgresse, je ne fais pas d'attestation pour sortir mon chien. Mais si je prendrais une amende j'assumerai."

AFP avec J.A.