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Bruno Le Maire candidat à la primaire de la droite ? "Je me prépare"

Le député Les Républicains de l'Eure, n'a pas caché ce jeudi dans les Grandes Gueules qu'il envisageait de se présenter à la primaire de la droite et du centre. "Notre vie démocratique a besoin de sang neuf, de nouveaux visages", a-t-il estimé.

Cela ne fait presque plus de doute: Bruno Le Maire sera très probablement candidat à la primaire de la droite et du centre pour désigner le candidat à la présidentielle de 2017. Il rejoindrait alors la longue liste des candidats Les Républicains déclarés que sont François Fillon, Alain Juppé, Nadine Morano, Hervé Mariton, Nadine Morano, Jean-Frédéric Poisson et maintenant Frédéric Lefebvre, en attendant certainement Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet et peut-être d'autres encore (Jean-François Copé ?)… "Il faut se préparer à une nouvelle candidature", a en tout cas confié le député de l'Eure ce jeudi aux Grandes Gueules sur RMC. La sienne bien sûr: "Je me prépare", a-t-il sobrement déclaré, son sourire en coin se devinant à travers sa voix.

"Je suis énarque, ça fait partie des défauts qu'on peut me reprocher"

"Notre vie démocratique a besoin de sang neuf, de nouveaux visages, d'une énergie nouvelle", a estimé Bruno Le Maire. Et de transgression aussi, une qualité qu'il se reconnaît. Transgressif Bruno Le Maire ? "Oui, quand je propose la privatisation de Pôle Emploi, la suppression de tous les contrats aidés - je ne l'ai jamais entendu proposée par aucun candidat de gauche comme de droite -".

Mais peut-on être transgressif quand on a fait l'ENA ? "Je suis énarque, ça fait partie des défauts qu'on peut me reprocher, ironise-t-il. Sauf que moi j'ai démissionné de la fonction publique - ce que n'a pas fait Emmanuel Macron et beaucoup d'autres -, et je ne cumule aucun mandat".

"Ma transgression c'est de n'être que député et de ne cumuler aucun autre mandat. La transgression c'est également de proposer des jeunes de 24, 25 ans comme candidat aux municipales dans mon département de l'Eure".

"Mais la transgression ce n'est pas le grand n'importe quoi. Cela doit être au service d'une vision nouvelle de la France, libérée des tutelles des pouvoirs publics et de l'administration pour redonner leur liberté et leur responsabilité aux citoyens", ajoute le député Les Républicains.

Philippe Gril avec les GG