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Les Grandes Gueules

C'est grave de porter atteinte à la liberté pour un 'pseudo-virus': échange tendu avec une auditrice dans les Grandes Gueules

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Malgré la crainte d'un retour du coronavirus, de nombreux Français aspirent à un retour à la normale. Le gouvernement va pourtant continuer à limiter les déplacements et les rassemblements de personnes.

Tandis qu’Edouard Philippe doit annoncer ce jeudi les modalités du déconfinement prévu lundi 11 mai, le spectre d’une seconde vague de l’épidémie de coronavirus plane toujours sur la France et le monde. La crainte du gouvernement de voir le covid-19 revenir en force oblige les autorités à encadrer le retour à la normale pour les Français, en limitant les rassemblements et maintenant fermés de nombreux lieux.

Mais la confiance des Français envers les autorités pourrait être quelque peu amoindrie. Après les masques, jugés inutiles il y a deux mois et désormais essentiels, les vidéos de désinfection d’écoles pourtant fermées depuis plusieurs semaines, interrogent et renforcent la défiance de certains vis-à-vis du gouvernement.

"Pseudo-virus"

Pour Christelle auditrice des "Grandes Gueules", pas de quoi s’inquiéter face au coronavirus et une éventuelle seconde vague: "Bien sur que l’épidémie va disparaître, il n’y a aucune raison de faire peur aux gens en parlant d’une seconde vague. Il ne faut pas rester concentré sur ce que les médias disent puisqu’ils ne font que répéter bêtement ce que leur dit de dire le gouvernement", assure cette commerciale du Finistère.

"Le gouvernement souhaite que tout le monde ai peur. On veut faire culpabiliser les Français. C'est grave de porter atteinte à la liberté des gens pour un pseudo-virus. On nous dit qu’il y a 26.000 morts, mais avez-vous les preuves qu’ils sont morts du covid-19 ?", interroge Christelle sur RMC.

Des propos qui ont provoqués l’ire de David Dickens et des autres "Grandes Gueules" présentes sur le plateau: "Vous parlez de pseudo-virus, allez donc dire ça aux familles des victimes dont les corps sont testés après leur décès", lui a-t-il répondu. "J’ai perdu il y a quinze jours un membre de ma famille en Ephad du covid-19".

"Mensonges d'état"

"Il y a des gens qui font des comparatifs par rapport au nombre de décès de l’année dernière et ceux de cette année. Si on était sur une simple grippe et pas un nouveau virus, on aurait la même mortalité", lui a répondu à son tour Marie-Anne Soubré.

"Cela ne me pose aucun problème que l’on pose des questions et je pense également qu’il y a eu des mensonges d’Etat", a lancé à Christelle, Barbara Lefebvre. "Mais il faut parfois apporter des réponses parce que vous avez une façon de poser des questions qui sous-entendent que vous avez des réponses".

Et David Dickens de conclure : "Je me suis entretenu avec le professeur Montagnier, qui n’est pas le premier à être dans un consensus scientifique et qui questionne la science. Par contre, il n’a lui, jamais remis en question la réalité de ce virus !", a-t-il lancé un peu excédé, mettant fin au débat.

G.D.