Certains hommes politiques français apparaissent comme des proies faciles à acheter pour les Qatariens

Des liaisons dangereuses… Dans leur dernier ouvrage "Nos très chers émirs", les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot dénonce les dérives des relations entre le Qatar et certaines personnalités de droite comme de gauche.
Jean-Marie Le Guen, Nicolas Bays, Rachida Dati ou encore Dominique de Villepin sont cités nommément dans cet ouvrage. Jean-Marie Le Guen "voulait imposer une agence de communication pour gérer des déclarations d'hommes politiques, pour contrôler un peu les déclarations au Parlement qui seraient critiques vis-à-vis du Qatar".
Rachida Dati aurait, elle, demandé à l'ambassade du Qatar "pas moins de 400.000 euros pour son association", un "club des ambassadeurs", somme qui lui a été refusée, affirment-ils.
Pour les journalistes, ce n'est pas une surprise. Lors de leur première enquête sur le Qatar, un proche de l'Emir leur avait indiqué que "les Français sont les plus faciles à acheter", ajoutant qu'ils espèrent que leur livre puisse faire "réagir et assainir ces relations".