Coupe du monde: "Si je vois un footeux dire: 'L'important c'est de participer' je le renvoie chez sa mère"

La Coupe du monde approche à grands pas, et la ferveur grandit progressivement en France jusqu'au coup d'envoi la semaine prochaine. Le président de la République Emmanuel Macron a donné ses consignes à l'équipe de France avant la Coupe du monde (14 juin-15 juillet) mardi, lors de sa visite à Clairefontaine, dans une ambiance décontractée mais avec l'objectif d'une "deuxième étoile" après celle de 1998.
Les Bleus s'envoleront dimanche pour Moscou, au lendemain de leur troisième et dernier match de préparation contre les Etats-Unis à Lyon. Ils entreront en lice contre l'Australie le 16 juin à Kazan.
"Une compétition réussie, c'est une compétition gagnée. (...) C'est votre génération qui doit (...) mettre la deuxième étoile, je compte sur vous", a déclaré le chef de l'Etat aux joueurs. Met-il ainsi trop de pression aux Bleus qui figurent parmi les favoris avec le Brésil l'Allemagne et l'Espagne ? Les GG ont ouvert le débat ce mercredi, mais visiblement vous étiez près de 80% à trouver que non dans notre consultation du jour.
Truchot : "En 98, la ferveur est née de la victoire!"
En répondant à un auditeur qui estimait, comme Coubertin, que l'important était de participer, le fromager Johnny Blanc et Olivier Truchot étaient de leur côté d'accord pour dire que qu'au contraire, c'était normal que leur objectif était de gagner le trophée.
"Donner le meilleur de soi-même ça va quand on est dans le club de son village, mais quand on on est à la Coupe du monde c'est pas la même musique ! Ce sont des pros qui ont des salaires monstrueux, effectivement on leur demande des résultats. Je vois un footeux qui dit: "L'important c'est de participer", je le renvoie chez sa mère !", lance le fromager.
Olivier Truchot rappelle de son côté qu'en 98 "la ferveur est née de la victoire", et non pas l'inverse. "Je rappelle que cette équipe de France tout le monde la détestait, Aimé Jacquet était très critiqué !"